Paparrazzi, 2017
L'oeuvre le Paparazzi s'inscrit une démarche de la photographie rassembleuse. La matière première est une soixantaine de clichés de personnalité connues. On y retrouve entre autre Xavier Dolan, Pierre-Karl Péladeau et Mitsou. Mais, il ne s'agit pas du cliché attendu, mais un très gros plan d'un morceau de corps. Un cou ramolli, une cheville cicatrisée, une poitrine lourde, une fesse flasque. La vedette devenue humblement comme nous tous, des poils, des rides, du gras. Photos anonymes de personnalités connues. L'oeuvre devient une exploration du public et du privé, du nom, du corps et de l'identité.
Ces clichés ont été diffusés discrètement sur Instagram mais se retrouvent regroupés sous forme d'énorme mobile et de petites boîtes de collection. Le spectateur pourra présumer des paternités à sa guise, « Est-le ventre lourd de Michel Tremblay ? Est-ce la calvitie de René Homier-Roy? Est-ce la poitrine de Florence K? » Il sera inévitablement confronté à sa perverse curiosité. En fait, c'est lui qui devient paparazzi.
Confessioinal I et II, 2012
CONFESSIONAL 1 (2012)
Confessionnal I est une collection de secrets reçus anonymements. Sophie Lambert a fait “un shout out” sur les réseaux sociaux invitant les gens à lui envoyer en cachette un secret, une confession, quelque chose qu’on n’osait pas dire. 67 auteurs anonymes ont pris le temps de penser et de mettre sur papier leurs secrets. Le résultat est un collage de 5 pieds par 5 pieds avec ces secrets rendus publiques.
“J'ai plusieurs fois eu envie de prendre les gens dans mes bras, mais je ne savais pas de qui les envois provenaient. Maintenant je les rends publiques. J'espère que ça leur a fait un certain bien d'envoyer ces pensées dans l'univers. Merci à eux parce que nous vivons tous avec nos non-dits.”
Confessionnal I est une collection de secrets reçus anonymements. Sophie Lambert a fait “un shout out” sur les réseaux sociaux invitant les gens à lui envoyer en cachette un secret, une confession, quelque chose qu’on n’osait pas dire. 67 auteurs anonymes ont pris le temps de penser et de mettre sur papier leurs secrets. Le résultat est un collage de 5 pieds par 5 pieds avec ces secrets rendus publiques.
“J'ai plusieurs fois eu envie de prendre les gens dans mes bras, mais je ne savais pas de qui les envois provenaient. Maintenant je les rends publiques. J'espère que ça leur a fait un certain bien d'envoyer ces pensées dans l'univers. Merci à eux parce que nous vivons tous avec nos non-dits.”
CONFESSIONAL II
À partir des 67 secrets anonymes partagés lors du projet Confessionnal I, autant d'affiches ont été créées. Chaque affiche a ensuite été accrochée dans la ville. Confessionnal II est la mémoire de ces affichages éphémères. Ce sont les secrets les plus intimes devenus publiques. La photographe s’est installée à distance pour capter les passants qui lisaient les confessions dans la ville.
À partir des 67 secrets anonymes partagés lors du projet Confessionnal I, autant d'affiches ont été créées. Chaque affiche a ensuite été accrochée dans la ville. Confessionnal II est la mémoire de ces affichages éphémères. Ce sont les secrets les plus intimes devenus publiques. La photographe s’est installée à distance pour capter les passants qui lisaient les confessions dans la ville.
100 NUS SANS VISAGES, 2014
100 BODIES IN 100 DAYS
version 1, 2012
Instagram est un réseau social qui permet le traitement et le partage de photographies via son téléphone mobile. L'artiste y a commencé un projet : « 100 bodies in 100 days ». Elle se donna le défi d'y partager une photo originale par jour d'un corps nu et anonyme pendant cent jours. Instagram a bloqué son compte après quelques avertissements après une image où figurait un pénis et celle d'un accouchement.
100 BODIES IN 100 DAYS est un exercice de réflexion sur l’intimité et le public, sur l’acceptation de la diversité corporelle et la censure.
version 1, 2012
Instagram est un réseau social qui permet le traitement et le partage de photographies via son téléphone mobile. L'artiste y a commencé un projet : « 100 bodies in 100 days ». Elle se donna le défi d'y partager une photo originale par jour d'un corps nu et anonyme pendant cent jours. Instagram a bloqué son compte après quelques avertissements après une image où figurait un pénis et celle d'un accouchement.
100 BODIES IN 100 DAYS est un exercice de réflexion sur l’intimité et le public, sur l’acceptation de la diversité corporelle et la censure.
100 NUS SANS VISAGES
version 2, 2014
Suite au projet avorté de « 100 bodies in 100 days » parce qu'Instagram lui refusa l'accès à l'application pour cause de nudité, l'artiste a décidé de recommencer la série, avec un échéancier plus souple. Ça lui aura pris près de deux ans pour photographier ces 100 corps. Chaque corps est unique, mais aussi chaque contexte de prise de vue. Il en résulte une fresque des corps possibles. Les visages cachés, qui forcent le spectateur à regarder ces chaires, amènent à questionner l'individualité. À l’exposition, chaque photographie était accompagnée d'une courte histoire qui expliquait le contexte de prise de vue.
version 2, 2014
Suite au projet avorté de « 100 bodies in 100 days » parce qu'Instagram lui refusa l'accès à l'application pour cause de nudité, l'artiste a décidé de recommencer la série, avec un échéancier plus souple. Ça lui aura pris près de deux ans pour photographier ces 100 corps. Chaque corps est unique, mais aussi chaque contexte de prise de vue. Il en résulte une fresque des corps possibles. Les visages cachés, qui forcent le spectateur à regarder ces chaires, amènent à questionner l'individualité. À l’exposition, chaque photographie était accompagnée d'une courte histoire qui expliquait le contexte de prise de vue.
L'ENVERS DE LA FACE(BOOK)
L'envers de la face (book) est une série de 500 photos prises de dos. Chaque personne est en relation avec l'artiste sur Facebook. Se mélange à ses derrières de tête, d’Autres de personnes connues. C’est une réflexion qui contre la tendance du “selfie” sur les réseaux sociaux. Gens connus et méconnus deviennent une fresque de derrières de tête en noir et blanc homogène. Il s'agit ici d'une réflexion sur l'identité, l'anonymat et les réseaux sociaux.
Participants : Nathalie Lachance, Marc Séguin, Stromae, Gabriel Perron, Fernando Balthazard, Isabelle Lefebvre, Eliott Balthazard, Dave St-Pierre, Joanne Lamoureux, Gab Gagnon, Franck LC, Patrick Ferland, Marie-Christine Trottier, Jean-Michel Dufaux, Simon Beaudry, Léa Clermont-Dion, François Bugingo, Jacques Blondin, Sylvain Bellemare, Virginie Dubois, Rachelle Labbé, Hugo Dumas, Mélanie Ouellette, Louis Moncouyoux, Éric CLément, Brice Salmon, Pierre Brassard, Geneviève Roy, Stéphane Moukarzel, Audrée-Pier M. Léveillé et Vali Fugulin, Caroline Noël, Marie-Pierre Duval, Pascal Desjardins, Marie-Eve Gauthier, Patrick Ferland, Gen Larocque, Catherine Perreault-Lessard, Marc Cayer, Michel Lambert, Mickael Carlier, Philippe Fehmiu, Anne-Marie Charette, Jacques Languirand, Julie Lemonde, Doria Rahmani, Gertrude Menga, Boucar Diouf, Stéphane Aquin,
Participants : Nathalie Lachance, Marc Séguin, Stromae, Gabriel Perron, Fernando Balthazard, Isabelle Lefebvre, Eliott Balthazard, Dave St-Pierre, Joanne Lamoureux, Gab Gagnon, Franck LC, Patrick Ferland, Marie-Christine Trottier, Jean-Michel Dufaux, Simon Beaudry, Léa Clermont-Dion, François Bugingo, Jacques Blondin, Sylvain Bellemare, Virginie Dubois, Rachelle Labbé, Hugo Dumas, Mélanie Ouellette, Louis Moncouyoux, Éric CLément, Brice Salmon, Pierre Brassard, Geneviève Roy, Stéphane Moukarzel, Audrée-Pier M. Léveillé et Vali Fugulin, Caroline Noël, Marie-Pierre Duval, Pascal Desjardins, Marie-Eve Gauthier, Patrick Ferland, Gen Larocque, Catherine Perreault-Lessard, Marc Cayer, Michel Lambert, Mickael Carlier, Philippe Fehmiu, Anne-Marie Charette, Jacques Languirand, Julie Lemonde, Doria Rahmani, Gertrude Menga, Boucar Diouf, Stéphane Aquin,
Podz,
Matthieu Dugal, Diane Dufresne, Geneviève Borne, Louis Dallaire, Catherine Boulay, Damien Robitaille, Marie-Luc Robert, Louise Piuze, Jasmin Leduc, Mathieu Gagnon, Benoit Belleville, Renaud Plante et Delphine Manta, Mitsou Gélinas, Gen Larocque, Martin Ouellette, Kalina César, Marion Seelbach, Sandra Marion-Béraud, Jessica Lessage, George Laracque, Danick Paquette, Frédéric Metz, Geoffroi Beauchemin, Réjean Thomas, Marie-Claude Lortie, Katia Gagné, Jo-Ann Kane, Sophie Lambert, Catherine Lejeune, Claire Jaubert, Gaspard Lambert-Dufour, Zénon Lambert-Dufour, Géraldine Lambert-Dufour, Christian Lambert, Cynthia Hudon-Paquette, Nathalie Collard, Richard Therrien, Cléo Binette, Mlle Oui Oui Encore, Nancy Charest et Catherine Pogonat, Sandra-Dalhie Goyer, Élisabeth Paradis, Daisy Desrosiers, Debbie Zakaib, Raymond Fabi, Patricia Beaulieu, Francis Novak, Emilie Mannering, Marlyn Bilodeau, Martin Villeneuve, Jérome Sabourin, Betty Bonnifassi, Julie Rainville, Jim Corcoran, Katia Gagné, Zénon Lambert-Dufour, Max Dufour, Marie Turgeon, Pierre Trahan, Sarah Bussière, Pierre Montfils, Bruno Gautier, Christopher Durning, Sophia Borovchyk, Elisabeth Cadieux, Marleen Beaulieu, Dali Sanschagrin, Nadège Pouyez et Hervé Baillargeon.
5 SENS, 2011
Projets collectifs où l'artiste demanda à ses amis sur Facebook de lui faire parvenir des photos en réponses à des défis qu'elle lançait : « Demain, en vous réveillant, j'aimerais que vous photographiez une des premières choses que vous voyez. », « Avant de manger un de vos prochains repas: photographiez-le », « je vous demande de prendre la photo de quelqu'un qui parle (que ce soit à vous ou à une autre personne) », « Quelle est la vue que vous avez quand vous allez aux toilettes? » et finalement « Envoyez-moi des photos de morceaux de votre corps. ».
Ces défis correspondent à chacun des sens, dans l'ordre : la vue, le goûter, l'ouïe, l'odorat et le toucher. Dans le cadre de l’exposition, l'artiste vous invitait les gens à manipuler les images sur les tables et découvrir des associations.
Installation photographique comprennant 700 photographies sur différents thèmes. L'expérience individuelle et universelle des utilisateurs des réseuax sociaux est mise de l'avant. Bien que les internautes vivent chacun derrière leurs claviers, ils sont ici mis en parallèle ave leurs expériences semblables. C'est une exploration du virtuel versus le réel.